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Comment prendre des résolutions que nous sommes certains de tenir en 8 suggestions


Voilà, nous y sommes, la poussière (comme la neige!) retombe après l'euphorie des fêtes et nos neurones sont enfin prêts à conspirer à notre mieux-être:

1. Connaître et respecter nos « neuro-particularités »

Que ce soit en terme de personnalité, en terme de particularité de fonctionnement ou en terme de charge sur notre système nerveux, on risque d’obtenir plus de notre cerveau si on respecte son fonctionnement actuel.

Est-on du genre à préférer digérer un petit changement à la fois ou du genre à devoir tout remettre à neuf pour persévérer? Fonctionne-t-on mieux sur un mode « plaisir » ou sur un mode « devoir »? Qu’est-ce qui nous donne de l’énergie mentale? Sommes-nous capables de nous structurer ou avons-nous besoin de structure préétablie? Qu’est-ce qui augmente ou diminue notre stress? On énonce nos objectifs en conséquence.



2. Trouver notre approche gagnante pour commencer :

Si on a beaucoup d’énergie à accorder au changement, ou pourrait choisir une résolution plus exigeante, qu’on choisirait aussi pour son effet domino sur l’ensemble de nos objectifs.

Plus communément, on choisira simplement d’énoncer les résolutions tel qu’on puisse dire avec assurance qu’il y a 9 à 10 chances sur 10 qu’on puisse les tenir (voir le point 7). C’est ici qu’il faut apprécier les petits pas plutôt que de viser seulement la perfection.


3. Énoncer nos stratégies et nos tactiques

Appris de mon ami pompier : la stratégie est ce que l’on veut faire et la tactique comment on va le faire. Dit autrement, on pourrait premièrement parler de notre objectif (et de son « pourquoi » pour nous garder inspirer), et deuxièment, réfléchir aux moyens et aux étapes pour l’atteindre. Par exemple : « je veux perdre du poids (stratégie pour me permettre de rester active et énergique longtemps avec mes petits enfants), pour ce faire, je vais commencer par ajouter une portion de légumes par jour à mon alimentation ».


4. S’exposer à des influences choisies

Selon certains chercheurs, les habitudes seraient contagieuses. Pourquoi ne pas augmenter notre exposition aux gens qui pratiquent les celles que nous visons? Par exemple, je choisirais de participer à un club de marche une fois de temps en temps, ne serait-ce que pour être en contact avec des gens actifs.

Les publicistes ne s’en vantent pas, mais ils influencent nos habitudes par de puissantes images mentales : pourquoi ne pas créer notre propre auto-publicité pour s’influencer dans la bonne direction? Par exemple, en nous plaçant des images nous rappelant nos objectifs et mos moyens, en écoutant des vidéos ou en lisant sur notre sujet.


5. Se laisser la flexibilité de rater la cible, de l’atteindre partiellement, de recommencer et même de changer de cible.


Il n’y a pas d’échec véritable : que des apprentissages. Si vous avez expérimenté qu’un abonnement au gym n’est pas suffisant pour vous mettre en mouvement, c’est merveilleux : vous avez maintenant une meilleure idée de comment rediriger votre énergie. Explorez une nouvelle tactique en pensant à ce qui vous donne du plaisir, de la détente ou de l’énergie! (Par exemple, prendre tous les cours d’essai possible afin de se découvrir un nouvel intérêt d’activité physique, trouver un partenaire d’entraînement au travail, se prendre un entraîneur à la maison,…). Abandonnons le perfectionnisme!

6. Se trouver des coachs ou des mentors

On le fait pour apprendre à écrire et compter, on le fait pour apprendre un sport ou une tâche au travail. Pourquoi pas pour intégrer enfin une habitude bénéfique? Un professionnel de la santé, un entraîneur, un coach de vie, un ami, une application qui permette d’être redevable, bref, des connaissances et une structure qui viennent de l’extérieur nous permettent souvent d’être plus efficaces en dépensant moins d’énergie mentale.


7. Trouver « l’ajustement minimal » dans le quotidien.

Un exemple encourageant est celui de Stephen Duneier qui raconte, dans une conférence TED, comment, malgré son indiscipline, il est arrivé à accomplir ses plus grands objectifs en se demandant à chaque fois : « quel ajustement mineur puis-je faire à ma routine simplement pour augmenter la probabilité que je réussisse à mettre en place de nouvelles habitudes vers l’atteinte de mes objectifs? »


8. Penser d’avance au prix à payer… et au plaisir à ajouter!

Dans tout choix il y a un renoncement à faire. Si je veux, par exemple, augmenter mon niveau d’activité physique, je vais peut-être devoir diminuer mon temps de télévision. Si je veux perdre du poids, je vais peut-être devoir investir dans une consultation avec un nutritionniste, dans des aliments de plus grande qualité, etc. De penser à l’avance à quelles ressources nous sommes prêts à sacrifier nous permet de nous y préparer mentalement et tenir bon le temps venu.


La plupart des gens se mettent plus facilement en mouvement avec la possibilité d’éprouver du plaisir. Non seulement on rappelle à notre cerveau la sensation de bien-être qu’on éprouvera en atteignant notre but, mais on peut planifier à l’avance comment nous permettre d’avoir du plaisir dans nos nouvelles habitudes. (Par exemple, si je me résous à manger une portion de légumes de plus par jour, je pourrais naviguer sur internet pour trouver à l'avance des recettes que je vais vraiment apprécier, je pourrais me dire que je vais faire la cuisine en écoutant ma musique préférée ou en jasant avec un ami,…)

Bon virage santé!

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